Le rituel de transe des Aïssâwa par exemple est une cérémonie domestique nocturne appelé lîla, qui signifie littéralement « nuit ». Le terme de lîla est commun à différents groupes confrériques maghrébins (tels que les Gnawa, les Hamadcha ou les Jîlala) ; animée par les Aïssâwa, cette soirée est souvent appelée « nuit Aïssâwa » (lîla Aïssâwiyya) ou parfois même et depuis peu au Maroc, « nuit soufie » (lîla sûfiyya).