Aïssawa

Aïssawa, est une confrérie et un ordre mystico-religieux soufi marocain, fondé par Sidi Mhammed ben Aïssâ (1465-1526 / 882-933 H.), surnommé le « Maître Parfait » (Chaykh al-Kâmil). C'est une forme musicale rituelle et folklorique marocaine, typique de la ville de Mèknes [3]. Très présente à Fès, elle tire aussi ses sources plus au Sud à Taroudant. C'est un phénomène complexe aux multiples influences tout au long de l'histoire, qui a amené à une forme ritualisé que l'on retrouve lors de la Lila. Celle-ci représenterait toute entière "un voyage mystique ascendant, traversant à la fois le monde des hommes et celui des démons" [1] Les Aïssawa puisent leur complexité de multiples influences mystiques (gnawa, jilala), et aussi de danses et musiques

La cérémonie est divisée en trois grande phases : +infos

  • le Dhikr (l'évocation), entrée sur le lieu, récitation de litanies, chants et poèmes spirituels.
  • les Mluk (les possesseurs) exorcisme, guérison par les prières, les chants et la musique.
  • la Hadra (la présence) rencotnre avec le présence de Dieu, danses collectives avec le public.

En l'état actuel de mes connaissances, et l'orientation de Darbatook pour le spectacle de rue, nous nous intéressons principalement à la Hadra avec les phases Rabbani et Mjerred ainsi qu'au Dhikr dont le Tahdira ("en route vers un autre monde") est une phase ternaire polyrythmique complexe.

Extraits musicaux

Instruments

  • Tbila (genre de bongos marocains)
  • Bouznazel (gros bendir à cymbales)
  • Taarija
  • Tassa (bol de cuivre joué à des baguettes)
  • Ghayta غيطة (bombarde)
  • Nfera (grande trompe de cuivre)

Ressources bilbiographiques:

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